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Au Québec, nos maisons connaissent beaucoup de variations de température et d’humidité. Certaines sont quotidiennes et surviennent brusquement tandis que d’autres sont lentes et liées à un changement climatique.

Étant dans les débuts de la saison hivernale, il est important de bien connaître les effets et conséquences de ces variations de température et d’humidité sur nos armoires de bois.

L'humidité, la température et le bois

Lorsqu’on parle d’humidité, on a recours au facteur d’humidité relative (HR) que l’on définit comme la quantité de vapeur d’eau contenue dans un volume d’air donné. Ainsi, on considère que l’air est sec quand ce facteur est inférieur à 35%, que l’air est moyennement humide entre 35% à 60% et qu’il est humide à plus de 60%. On doit savoir que la température est tout autant importante dû à sa relation directe avec l’humidité relative. Par exemple, chaque degré de température en moins permet de gagner 3% d’humidité relative.

Le bois est un matériel hygroscopique, c’est-à-dire qu’il a la capacité d’absorber l’humidité de l’air. Il peut se contracter ou se dilater en raison de ses propriétés naturelles. Ainsi, le bois est très sensible aux nombreuses variations de température et d’humidité ; plus l’air sera humide et chaud, plus le bois gonflera.

Les conséquences  

Les dommages liés aux fluctuations brusques et importantes de l’humidité relative sont marqués par diverses conséquences physiques : gauchissement des portes, fendillement, rupture d’assemblage, affaiblissement de la colle, jaunissement du vernis, etc. Certains matériaux iront jusqu’à réagir plus dans un sens que dans un autre. Aux variations d’humidité, ils auront tendance à se contracter ou à  gonfler davantage dans le sens perpendiculaire à l’axe de croissance. C’est pourquoi le gauchissement des panneaux de bois ne peut être considéré comme un défaut de fabrication, car seul le propriétaire des lieux peut contrôler l’humidité ambiante.

bois fente

Les solutions

Il existe plusieurs solutions pour ralentir et minimiser l’impact des fluctuations de température et d’humidité sur les armoires de bois. D’abord, il faut viser un climat intérieur idéal, selon la saison. Durant l’hiver, on maintient une humidité relative à 35% et inférieure à 60% pendant l’été. Attention aux extrêmes : un taux d’humidité relative trop élevé affaiblit la résistance de la colle et une température élevée accélère le jaunissement du vernis. De plus, le changement de température brusque peut abîmer les armoires ; si vous chauffez au bois, évitez les surcharges de combustible pour ne pas faire grimper la température trop rapidement.

L’utilisation d’un système d’aération adéquat et d’un thermomètre est la base pour l’obtention d’un climat intérieur idéal. Vaut mieux prioriser les thermostats programmables et numériques pour une utilisation plus judicieuse et plus précise que les thermostats mécaniques. L’ajout d’un humidificateur et/ou d’un déshumidificateur peut grandement aider.

bois thermostat

Et si par malchance ces astuces ne fonctionnent pas, sortez vos craies et vos poignées de riz, et préparez-vous à essayer les bons vieux trucs de grand-mère...

Source :
L’humidité relative et la température (2016, 28 janvier), sur le site Centre de conservation. Consulté le 15 décembre 2016. 
http://www.ccq.gouv.qc.ca/index.php?id=171

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